Transcripción

© Bill Akwa Betote

Spectacle

Samedi 20 et dimanche 21 mars 2010 - Paris

Transcripción Argentine - Chorégraphie de Diana Théocharidis
  • Sam 20 mars 2010 à 20:30 - Paris - Le 104
  • Dim 21 mars 2010 à 17:00 - Paris - Le 104

Transcripción est la rencontre de trois mondes : celui de Diana Theocharidis, chorégraphe argentine d´origine grecque et ceux de Pablo Ortiz et de Kaija Saariaho. Pablo Ortiz voyage à travers son oeuvre, mêlant la mémoire du tango argentin à celle du tango finlandais. Par leur abstraction, les trois soli pour violoncelle de la finlandaise Kaija Saariaho jouent avec une métaphore à la fois forte et éthérée.

Dans l’espace conçu pour la danse par Diana Theocharidis, l’eau renvoie à un univers de souvenirs personnels et collectifs, à la mémoire et à l’oubli. Pour elle, « l’eau est le territoire des souvenirs ; le territoire de la mémoire et des troubles de la mémoire. L’eau éloigne, sépare, éclate en images, reflète, submerge et transmet. Elle laisse entrevoir des restes, cachés sous sa surface. Un paysage qui contient, en désordre – ou au moins dans un ordre non évident – le monde entier, et dans lequel les frontières s´effacent, comme s´effacent les limites entre les eaux. Musiques presque oubliées, danses perdues, fragments de danses argentines traditionnelles et d’anciennes danses grecques. J’imaginai dès le début l’eau comme un lieu élémentaire, capable de contenir sous une forme discontinue – et toujours incomplète – cet univers de mémoires personnelles et collectives. Écrire est, d’une certaine manière, transcrire. Se souvenir, c’est aussi réécrire. Les sons et les mouvements passent d’un instrument à un autre, d’une époque à une autre, de langues étrangères à des langues connues, familières, à travers des lieux différents et des sujets différents. La mémoire est un nouveau commencement, comme l´eau, qui dessine une nouvelle carte pour des espaces connus et qui comprend cet ensemble de fragments ».

Tout est retranscrit, ou transformé, au passage d’un monde à l’autre, à travers les interprètes : le violoncelliste finlandais Anssi Karttunen – qui fait le lien entre les tangos finlandais et argentin mais aussi entre les deux compositeurs –, Jorge Dermitzakis né à Buenos Aires mais d’origine grecque, qui passe avec aisance de la danse traditionnelle grecque au tango argentin, Aníbal Jiménez, danseur traditionnel argentin, et Romina Pedroli, danseuse contemporaine.

Informations pratiques

Dans le cadre du 14ème Festival de l'Imaginaire

Distribution

Chorégraphie et mise en scène de Diana Théocharidis
Musique de Pablo Ortiz et Kaija Saariho
Romina Pedroli, danseuse  
Jorge Dermitzakis, danseur  
Aníbal Jiménez, danseur  
Ansi Karttunen, violoncelle  
Emilio Basaldúa, scénographie  
Gonzalo Córdova, lumières