Pour inaugurer cette édition particulière, la Maison des Cultures du Monde accueille trois musiciens avec lesquels elle entretient une relation fidèle. Waed Bouhassoun, chanteuse et oudiste, explore les musiques du sud de la Syrie et la poésie mystique. Kudsi Ergüner, virtuose du ney, contribue à faire découvrir au public occidental la musique savante ottomane et la musique soufie. Omar Bashir, fils de Munir Bachir, allie l’héritage du oud à des influences variées comme le flamenco et le jazz.
Édito
Fondée en 1982 par Chérif Khaznadar, la Maison des Cultures du Monde n’a eu de cesse d’explorer la diversité des patrimoines culturels immatériels du monde et de partager le fruit de ses explorations avec le public en France : rituels de possession, cérémonies soufies, théâtres dansés et concerts, traditions savantes ou populaires.
En 1997 elle crée le festival de l’Imaginaire, un concentré de son action en faveur de la richesse culturelle du monde.
À l’image de ces cultures qu’elle a toujours défendues, qui évoluent, changent ou parfois disparaissent au gré du temps, des mouvements et mutations des sociétés, cette 28e édition sera la dernière de cette aventure particulière qu’était le Festival de l’Imaginaire. Nous l’avons voulue festive, avec la participation d’artistes emblématiques et fidèles à la MCM.
Comme un legs aux générations futures, sa base de données Ibn Battuta est un portail pour redécouvrir les spectacles et concerts programmés dans le cadre du festival. Sa collection de disques INEDIT permet quant à elle de prolonger les concerts, ou de découvrir des artistes exceptionnels et rares.
Quant à la Maison des Cultures du Monde, c’est une autre histoire…