Compositrice, chanteuse et joueuse de oud, elle mène une brillante carrière internationale. Waed Bouhassoun présente des poèmes d’amour mystique et profane issus du vaste répertoire de la poésie arabe pré-islamique et de la poésie arabo-andalouse, tout en s’accompagnant au oud. Elle affectionne tout particulièrement la poésie nabatéenne du Djebel druze, au sud de la Syrie. Son choix de travailler ce répertoire poétique est une façon de rendre hommage à ses racines, elle pour qui la musique qu’elle compose et joue incarne un lien indestructible avec sa terre natale et sa famille.
Waed Bouhassoun a aussi mis en musique les grands poètes arabes tels que l’andalou Ibn Zaydoun, le maître soufi Ibn Arabi ou le syrien Adonis. Sa relecture des amours tragiques de Qays, le «fou de Laylâ», est d’une émouvante simplicité. La beauté grave et fragile de son chant émeut, notamment dans les muwashshah, « broderies vocales » classiques où sa voix prend tout son éclat.