Yi Chul-jin

Howon Kang

Concert

Mardi 11 octobre 2022 à 20h - Paris, Théâtre de l’Alliance Française

Yi Chul-jin Corée - Trois nuances de danses traditionnelles

Ce récital proposera une suite inédite de trois danses reconnues comme des éléments majeurs du patrimoine vivant coréen, et remarquablement conservées, bien qu’ayant évolué au fil des siècles : taepyeongmu, salpuri et seungmu.

  • Mar 11 oct 2022 à 20:00 - Paris - Théâtre de l’Alliance Française Réservation

Plein 20€
Réduit* 12€
Pass Imaginaire** 10€
-6 ans gratuit

*-30 ans, étudiants, bénéficiaires des minimas sociaux
** En achetant le Pass Imaginaire pour 15€ seulement, bénéficiez du tarif spécial Pass dès le 1er spectacle acheté.

Taepyeongmu est une forme unique de danse populaire qui demande le plus haut niveau de technicité, basée notamment sur un jeu de jambes rapide déterminant les mouvements du haut du corps. Elle s’inspire principalement des techniques de danse et des motifs musicaux du Gyeonggi dodanggut, un rituel chamanique qui vénère le dieu du village dans la province de Gyeonggi-do. Elle évoque une prière pour un règne paisible et des récoltes abondantes.

Salpuri, qui signifie « danse pour chasser les mauvais esprits », était à l’origine une danse d’exorcisme appartenant aux rites chamaniques. Exécuté sur une musique instrumentale chamanique, sinawi, et utilisant un seul accessoire — une longue écharpe blanche — salpuri présente l’émotion intérieure caractéristique de Han (la douleur opprimée) à travers ses mouvements raffinés, contrôlés et délimités dans l’espace.
Bien que communément appelée « danse des moines », seungmu n’est pas formellement associée aux rituels bouddhistes ou dansée par un moine. Elle est généralement accompagnée d’instruments à vent (piri et daegeum), à cordes (haegeum), et de tambours (janggu et bouk). Cette danse hautement sophistiquée, à la structure rythmique et chorégraphique complexe, dépeint la lutte humaine pour se transcender et se sublimer.

Yi Chul-jin est un danseur qui a perfectionné les répertoires d’inspiration bouddhique et chamanique, dont seungmu et salpuri, considérés généralement comme les formes les plus abouties et les plus esthétiques de danse scénique en Corée. Il fut l’apprenti de Aeju Lee, maître de seungmu, et il est aujourd’hui le seul danseur masculin capable d’interpréter sa version complète de seungmu et salpuri.
Il a également hérité des versions complètes de Han Young-suk.
Plusieurs instrumentistes reconnus joueront en dehors des parties dansées ou en accompagnement de celles-ci : ajaeng (cithare à archet), haegeum (violon coréen), daegeum (flûte traversière en bambou), piri, hojeokpungryu (hautbois en bambou), janggo (tambour à deux membranes), soe, jing (gong).

D’après le Studio Alma Korea

Distribution

Yi Chul-jin danse
Insang Yoo tambour en forme de sablier janggu
Reon Bae cithare à cordes frottées ajaeng
Jonghyun Park flûte traversière daegeum
Seungtae Kim vièle à deux cordes haegeum
Kwangil Choi hautbois piri
Juhong Park petit gong kaenggwari, grand gong jing

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