Ensemble Garinagu Wagia
Concert

Samedi 3 juin 2023 - Montreuil - Théâtre municipal Berthelot - Jean Guerrin

Ensemble Garinagu Wagia Guatemala • Musiques et danses garifunas

Les Garifunas regroupent une population afro-descendante d’Amérique latine installée dans le Golfe du Honduras. À Livingston, village garifuna du Guatemala, les pratiques musicales et dansées sont omniprésentes dans le quotidien et les interactions sociales et environnementales des habitants : cultes religieux, fêtes de village, processions... Après le concert, il sera proposé de créer une « ronde de danse » à l’instar de celles qui peuvent survenir spontanément et librement à Livingston.

  • Sam 03 juin 2023 à 20:30 - Montreuil - Théâtre municipal Berthelot Réservation

Plein 22€
Réduit* 15€
Tarif pass** 15€
-6 ans Gratuit

 

* Tarif réduit sur présentation d'un justificatif pour les -30 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents et bénéficiaires des minima sociaux.
** Tarif pass pour tous les heureux porteurs du Pass Imaginaire. Ce dernier est nominatif et incessible.

Projet lauréat du Prix 2022 Maison des Cultures du Monde - Chérif Khaznadar décerné à Jordi Tercero

Habitant actuellement le long du Golfe du Honduras, au Belize, Guatemala, Honduras, et plus loin au Nicaragua, l’origine des Garifunas remonte à l’installation, dès le XVIIe siècle, de populations africaines -  échappant à l’esclavage - dans l’île de Saint-Vincent, aux Petites Antilles. Cette île (Yurumein en garifuna) était peuplée à cette époque par des Arawak-Caraïbes, avec qui les nouveaux arrivants vont cohabiter, se métisser et faire face aux invasions européennes pendant presque deux siècles. Ce n’est qu’en 1797 que les Anglais conquièrent l’île et déportent les « Black Caribs » vers l’île de Roatán, au Honduras. Au cours du XIXe siècle, ces populations déportées s’auto-identifient comme Garinagu, ou Garifunas, et s’installent au large du Golfe centraméricain.

À Livingston, village enclavé entre le Río Dulce et la Mer Caraïbe, au Guatemala, les pratiques musicales et de danses occupent une place importante dans les rituels, les festivités et le quotidien. Chacune de ces performances possède ses particularités, ses acteurs et ses règles. On y écoute des musiques rituelles comme les uyanu et le hüngühüngu, et des musiques et danses festives comme la paranda, punta, chumba et wanaragua.

Garinagu Wagia (« Nous sommes Garifunas ») est un projet qui réunit, à l’occasion du Festival de l’Imaginaire, d’importantes figures de la musique et de la culture garifuna de Livingston. Parmi ces « Livingston All-Stars » nous retrouvons Juan Carlos Sánchez, leader spirituel et un des derniers maestros de la paranda et de la guitare garifuna ; Evarista Baltazar, remarquable chanteuse, compositrice et professeure du village ; et Milton Francisco, un des plus célèbres musiciens, producteurs et compositeurs de la nouvelle génération.

Jordi Tercero
Doctorant en ethnomusicologie - Universités Paris 8 / Paris Nanterre

En partenariat avec le Théâtre municipal Berthelot - Jean Guerrin, avec le soutien de la Ville de Montreuil, dans le cadre du 26e Festival de l'Imaginaire et de la 10e édition des Semaines de l’Amérique latine et des Caraïbes

Informations pratiques
Samedi 3 juin 2023 à 20h30 // Montreuil, Théâtre municipal Berthelot-Jean Guerrin
6 rue Marcelin-Berthelot
93100 Montreuil
M° Croix de Chavaux (ligne 9)
Distribution

Leiva Baltazar Adelfa Mariel Chœurs, danse et percussions
Baltazar Trigueño Evarista Chant, danse et percussions
Francisco Lambe Iván Luis Chœurs et percussions
Gamboa Sánchez Nery Hermógenes Chœurs et percussions
Francisco Lambe Milton Wenceslao Chant et percussions
Ellington Rojas Wenses Emenigui Guitare
Bengochea Saravia Benedic Joharik Percussions et coquille de conque
Sanchez Alvarez Juan Carlos Guitare et chant

Partenaires
Voir aussi
Prix Maison des Cultures du Monde - Chérif Khaznadar
Appel à candidatures
Prix Maison des Cultures du Monde - Chérif Khaznadar À l'attention d'un ou d'une étudiante

Créé en 2012, ce prix permet au lauréat ou à la lauréate de compléter son projet de recherche en lui offrant la possibilité de faire venir en France, dans le cadre du Festival de l’Imaginaire, des artistes ou praticiens de la forme esthétique qu'il ou elle étudie. Il a été rebaptisé du nom du fondateur de la Maison des Cultures du Monde, à l'occasion du quarantième anniversaire de l'association.

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