Du Kazakhstan à la Mongolie, un voyage extatique proposé par le violon à deux cordes d'Aigerim Yersainova et la vièle d'Epi pour ce deuxième concert de la saison MIMA.
À travers cette programmation, la Maison des Cultures du Monde souhaite montrer l'extrême richesse des musiques traditionnelles en France et faire connaître des maîtres reconnus dans leurs pratiques. Au cours de ces soirées, les musiciens partagent leur passion, échangent avec le public, et transmettent ainsi leur art et leurs connaissances. Les concerts seront mis en ligne sur la chaîne YouTube de la Maison des Cultures du Monde, et présentés en accompagnement du portrait des artistes dans l’émission Ocora Couleurs du monde sur France Musique.
Première partie
Katerina Fotinaki (Grèce) • chant, guitare
Après sa collaboration avec Angélique Ionatos, et la création de son album personnel Tzitzikia, Katerina Fotinaki dévoile une facette inédite de son univers. Sortant du périmètre de la chanson poétique grecque, elle réunit des ingrédients insolites à travers les langues, les styles et les époques. Qu’il s’agisse de compositions, de reprises ou de métamorphoses, le fil conducteur demeure la force du verbe poétique, qu’il soit français, anglais ou grec.
Durée : 40 minutes
Deuxième partie
Abou Diarra (Mali) • chant, kamale n'goni
Originaire de la région de Sikasso au Mali, Abou Diarra est issu d’une lignée de chasseurs, confrérie jouant un rôle protecteur important. Marqué par cette culture ancestrale, il joue du kamale n’goni, le luth des chasseurs de Wassoulou. Puisant dans les sons traditionnels ou les musiques urbaines, il chante des complaintes inspirées par la poétique malienne et le blues, alternant entre ballades et rythmes endiablés, entre émotion et énergie.
Durée : 40 minutes