La joueuse de koto Mieko Miyazaki, formée auprès des maîtres japonais et honorée par de nombreuses distinctions nationales et internationales, partagera son savoir-faire et sa passion pour cet instrument aux sonorités limpides et raffinées.
E'Joung-ju
Corée - Geomungo
E’Joung-ju, musicienne coréenne installée en France, fait partie des artistes qui perpétuent la tradition du geomungo, grande cithare à six cordes en soie. Le geomungo aurait fait son apparition vers l’an 357 dans le royaume de Goguryeo, où il était réservé aux musiques rituelles de cour. Ce n’est qu’au IXe siècle qu’il entre dans l’espace profane puis, vers la fin du XVIIIe siècle, le geomungo commence à accompagner les gagok, ballades chantées alors très en vogue.
Trois cordes sont équipées de chevalets mobiles, tandis que les trois autres passent par-dessus 16 grandes frettes. Deux cordes sont particulièrement utilisées pour l’aspect mélodique, daehyeon et yuhyeon, et se distinguent non pas par leur registre mais par leur épaisseur et donc par leur timbre. De tous les instruments de musique coréens, le geomungo est réputé pour son esthétique harmonieuse, la perfection de ses timbres, la variété de ses contrastes, notamment entre le jeu retenu de la corde yuhyeon et la force pleine de gravité de la corde daehyeon, et enfin pour l’énergie explosive que produit le choc du plectre contre les cordes. Ceci lui a valu d’être surnommé le « chef des cent musiques ».
E’Joung-ju démontre, à travers ses concerts en France et à l’étranger, toute la richesse de cet instrument multiséculaire, qui lui permet de s’adapter à n’importe quel genre musical.
Programme
Geomungo Sanjo (Han Gap-deuk-ryu)
Wind (E’Joung-ju)
Chulgang (Kim Yong-sil)
Prochains concerts
Jeudi 12 janvier 2023
Tunisie - Hend Zouari (qanun) / Venezuela - Cristobal Soto (harpe vénézuélienne)
Jeudi 16 mars 2023
Iran - Naghib Shanbeh Zadeh (percussions) / Sénégal - Senny Camara (kora et voix)
Jeudi 11 mai 2023
Chili - Ivan Latapiat (charango) / Daniel John Martin Trio (jazz manouche)